Chère Marie-Antoinette
Por: Chalon, Jean
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Tipo de ítem | Ubicación actual | Signatura | Estado | Fecha de vencimiento | Código de barras |
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Libros |
Biblioteca de Francés del Lenguas Vivas
Biblioteca de Francés del Lenguas Vivas |
Civilisation. Histoire. 4. Révolution | Disponible | f12999 |
"Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien" écrit Marie-Antoinette, quelques heures avant de monter à l'échafaud. Si celle que l'on vient d'accuser d'un "acte incestueux" avec son fils, si celle à qui l'on attribuait la mort "de plus d'un million d'hommes" et ces paroles atroces qu'elle n'avaient jamais prononcées comme le fameux "s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche", si celle qu'on rendait responsable de tant de crimes les avaient réellement commis, montrerait-elle autant de sérénité ?
Marie-Antoinette n'a rien à se reprocher que sa volonté d'être uniquement une femme, au détriment de son métier de reine. Madame de Staël ne s'y est pas trompée qui, dans ses Réflexions sur le procès de la reine, note : "Ô vous, femmes de tous les pays, de toutes les classes de la société [...] la destinée de Marie-Antoinette renferme tout ce qui peut toucher votre coeur."
Le coeur de "l'Autrichienne" n'a pas cessé de battre. Assassinée le 16 octobre 1793, aux veilles de son trente-huitième anniversaire, Marie-Antoinette est toujours parmi nous, incarnant les victimes passées, présentes et futures. Elle est la victime exemplaire de la calomnie. Et il faut être du côté des victimes, surtout de celles-là...
[source: éditeur]