Au milieu du XIXe siècle, un traitant blanc et son acolyte débarquent sur l’une des côtes occidentales afin d’établir des liens commerciaux avec les autochtones.THÔGÔ-GNINI, le porte canne du roi, devient leur auxiliaire et s’enrichit grâce aux liens commerciaux qu’il réussit à tisser pour son propre compte personnel avec l’Europe.
Un matin, N’ZEKOU, un petit planteur, pénètre chez THÔGÔ-GNINI, il vient réclamer une dette de vingt fus d’huile de palme.Dans un premier temps, THÔGÔ-GNINI feint l’oubli, mais une fois la reconnaissance de dette arrachée puis déchirée, il reconnaît les faits.N’ZEKOU dévient alors menaçant et THÔGÔ-GNINI appelle ses serviteurs à son secours.N’ZEKOU est arrêté.
Le jour du procès de N’ZEKOU.On s’aperçoit très vite que la plupart des témoins ont été menacés ou corrompus par THÔGÔ-GNINI.N’ZEKOU qui est finalement reconnu non coupable est relaxé, et THÔGÔ-GNINI écroué à sa place.