000 01838nam a2200229Ia 4500
999 _c32689
_d32689
003 OSt
005 20230515130707.0
008 170218s1983||||fr |||||||||||||| ||fre|d
040 _cAR-BaIES
100 _aBéti, Mongo
_95893
245 0 _aPerpétue et l'habitude du malheur
260 _bBuchet/ Chastel,
_c1983.
_aParis:
300 _a303 p.
505 _aAprès avoir passé six années dans un camp de concentration pour opposition au régime de Baba Toura, Essola revient dans son village natal et décide d’enquêter sur la mort de sa sœur, Perpétue, disparue entre temps. À travers les témoignages de ceux qui ont connu la jeune femme pendant ces six années, Essola a la révélation stupéfiée du martyre vécu par Perpétue en son absence. Ce roman, où Mongo Beti fait preuve de son talent de conteur, s’impose par sa dimension politique. L’auteur dénonce de façon souvent féroce la médiocrité des fonctionnaires, leur corruption, le régime de dictature policière qui sévit dans le pays, la grande misère de tout un peuple opprimé par un gouvernement pourri, la condition d’esclave de la femme africaine. Le combat pour l’Indépendance avait fait naître dans le cœur de beaucoup l’espoir d’un monde nouveau. Malheureusement la situation s’est empirée : l’homme noir persécute son frère et le maintient dans un état de sous-développement tant physique qu’intellectuel. À la peinture sans concession d’une époque, se mêle ainsi une méditation sur l’étrange destin du continent noir, victime d’une fatalité dont ses propres fils sont les principaux artisans.
521 _aAdultos
650 0 _9118
_aLITERATURA AFRICANA
650 0 _954
_aNOVELA
653 _aLittérature africaine
653 _aRoman
658 _aLittérature francophone
942 _2ddc
_cROMAN